L'Art Des Mots

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Mercredi 16 juillet 2014 à 18:26

Comme le tailleur de pierre
Savoir manier la matière
Ce que je ne saurai taire
Lire comme une prière

Retrouver le chemin de poussière
Parcourir les lignes éphémères
Seul dans un coin de la Terre
Garder le message comme mystère

Entendre raisonner ces mots
Les graver sous ma peau
Sentir le frisson dans son dos
De réaliser cela en solo

C'est un souffle glacial
Quelque chose d'un peu spécial
Un gouffre abyssal
Un flot d'émotions colossal

Mais il n'y a pas de morale
Demain ne sera pas normal
Tout ça ne reste que banal
Le regard des autres reste brutal

Entendre raisonner ces mots
Les graver sous ma peau
Sentir le frisson dans son dos
De réaliser cela en solo

Je vois ma pupille verte
Elle est encore grand ouverte
Il court lentement à sa perte
Il restera là, immobile et inerte

Car c'est plus qu'un mal
Qui doucement s'installe
Avec toutes ces victimes collatérales
Et un jour trouver l'idéal

Entendre raisonner ces mots
Les graver sous ma peau
Sentir le frisson dans son dos
De réaliser cela en solo

Corsii

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Mercredi 16 juillet 2014 à 18:01

Les anges m'ont parlé de toi

Mais personne ne me comprend ici bas

Car le souvenir est tenace

Aussi puissant que la glace


Ils disent que je m'enferme

Mais le monde ne me ressemble pas

Il y a des "je t'aime"

Auxquels on ne croit


J'aimerai oublier parfois

Mais les anges me parlent de toi

Alors je me raccroche à ça

Ce peu de chaleur que je reçois


Faites moi vivre et sourire

J'ai oublié ce qu'est la joie

Mon coeur est pris dans ce froid

Je crie n'importe quoi


Et si je m'assoupie un peu

Caresseras-tu mes cheveux ?

Poseras-tu un baiser sur ma joue ?

Murmuras-tu des mots doux ?


Fermer les yeux juste un instant

Te retenir juste un petit moment

Se laisser bercer d'innocence

Garder un peu de ta présence


Et si je me réveille, deviner l'absence

S'ouvrir avec prudence

Ne pas méritez cette violence

Entendre les anges en résonance.


Corsii


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Lundi 7 juillet 2014 à 12:13

Qui sera là quand je dors ?
Qui sera là quand je rêve ?
Qui partagera mes peines ?
Qui rassurera mes cauchemars ?

Comment pour faire oublier ton absence ?
Je crie ma peine en silence
Je cache mes larmes dans mon errance
J'essaie de garder confiance

Mais c'est une triste évidence
Je pleurs de ta présence
Je parcoure cette vie avec prudence
Je me ferme à toute cette violence

Qui devinera à quoi je pense ?
Qui me regardera quand je danse ?
Qui sèchera mes larmes de tristesse ?
Qui répondra à mes appels de détresse ?

J'ai perdu mes jours de chance
Je n'ai plus confiance
J'ai perdu mes confidences
Je me noie en turbulences

J'aimerai que ça reste entre nous
Mais le "nous" n'est plus
Il ne reste que l'irrésolu
Certains souvenirs en dessous

Qui sera là quand je ris ?
Qui sera là quand j'ai froid ?
Qui sera là quand je pleure ?
Qui effacera ces erreurs ?

Il n'avait pas le droit
De t'enlever à moi
Personne ne peux effacer
Ces traces à jamais gravées

Mais c'est une triste évidence
Je pleurs de ta présence
Je parcoure cette vie avec prudence
Je me ferme à toute cette violence?

Corsii

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Lundi 7 juillet 2014 à 11:55

Regarde moi
Je ne suis plus que
L'ombre de moi même
Alors sauve-toi

Il te reste quelques secondes
Avant qu'il ne reste rien
Te retrouver dans mes décombres
Car c'est bientôt la fin

Sauve-toi
Ne m'attends pas
Je ne te suivrai pas
Je reste là
Dans ce monde dévasté
Qu'est ma pensée

Regarde moi
Pour la dernière fois
Tu entends le tremblement
L'heure de l'enfermement

Saisis ta chance
D'éviter la souffrance
De fuir en urgence
Cette décadence

Ecoutes la voix de la sagesse
Avant de manquer d'oxygène
Sauve toi loin des sirènes
N'entends plus ma détresse

Sauve-toi
Ne m'attends pas
Je ne te suivrai pas
Je reste là
Dans ce monde dévasté
Qu'est ma pensée


Dis toi que je serai
Là de l'autre côté
Bien entouré
Par ceux qui m'ont précédés

Je resterai là à t'attendre
Que tu me retrouves
A l'instant si tendre
Que la délivrance nous prouve.

Corsii

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Lundi 7 juillet 2014 à 11:43

Je ne peux plus avancer

A quoi bon vouloir espérer

Regarder en arrière

Ce qui reste de poussière

 

Comme laisser pour mort

Seul dans mon décor

Le cœur en otage

De ce triste naufrage

 

Tu es parti, sans un mot sans un bruit

Sans me regarder dans les yeux

Dans un triste jour de pluie

Tu as rejoint les cieux

Si loin de ceux qui t'aiment

Qui t'envoient ces poèmes

 

Je me croyais fort

Mais je ne suis qu'éphémère

Comme cette façade amère

Sourire serait avoir tort

 

Fermer ce visage

Sur cet ange de courage

Ce geste que j'espère

En silence, derrière mes paupières

 

Ces flots de larmes

Ce déchainement de haine

Ces cris silencieux

Qui crèvent mon cœur miséreux

 

Tu es parti, sans un mot sans un bruit

Sans me regarder dans les yeux

Dans un triste jour de pluie

Tu as rejoint les cieux

Si loin de ceux qui t'aiment

Qui t'envoient ces poèmes

 

Ce que je veux vraiment

Ne plus souffrir maintenant

Mais mes espérances sont vaines

Je reste seul avec ma peine

 

Mon indifférence à ce monde

A ces gens qui ne me comprennent pas

Pourquoi je ne partage pas

Cette souffrance de chaque seconde

 

Je ne suis pas fataliste

Simple homme réaliste

Qui n'a plus de chance

Qui n'a plus d'urgence

 

Tu es parti, sans un mot sans un bruit

Sans me regarder dans les yeux

Dans un triste jour de pluie

Tu as rejoint les cieux

Si loin de ceux qui t'aiment

Qui t'envoient ces poèmes

 

Corsii

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