L'Art Des Mots

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Jeudi 12 février 2009 à 15:28

Parce que ton cœur bat toujours
Parce qu'il n'y a pas de fin à l'Amour
Parce que nos regards se croisent
Parce que je n'oublie pas ces phrases

Parce que le soleil se lève sur ta vie
Parce qu'il se couche sur la mienne
Parce que la mienne fut remplie
Autant que sera la tienne

Parce qu'il est des rêves qui se réalisent
Parce qu'il en est d'autres qui se créent
Parce qu'aux coins des paupières j'idéalise
A la lueur d'un songe d'été

Parce que je souhaite de tout mon cœur
Parce que je prie de toute mon âme
Parce que je fais fuir tes peurs
Et que tu révèles en moi la flamme

Parce qu'on s'engage pour toute une vie
Parce qu'on ne la choisit pas vraiment
Parce qu'on peut compter sur ses amis
Ceux qui resteront à jamais présents

Corsii


Jeudi 12 février 2009 à 15:26

Dans chacun de ses gestes
Je sens qu'il me déteste
Il agit sans même me voir
Je plonge dans le désespoir

Toutes les nuits j'y repense
A cette ultime violence
Il ne voulait pas me respecter
Simplement de mon corps, abuser

Je l'ai regardé les yeux en pleures
Mais il n'a pas fait d'erreur
Rêve utopique de justice
Pour expier tous mes vices

De l'enfance, arraché
Pour en pâture aux adultes jeté
De mon ignorance je n'ai profité
Car en l'homme simple cruauté

Corsii


 
 

Jeudi 12 février 2009 à 15:23

J'ai semé les graines du bonheur
Croisé tes yeux de douceur
Définit les limites des certitudes
Eliminé les traces de ma solitude

J'ai pris ta main dans la mienne
Je t'ai chanté nombre de poèmes
Je t'ai toujours dit la vérité
Des sentiments que mon cœur exprimait

Et j'ai ancré ma vie à la tienne
Pour que ta destiné soit mienne
J'ai enchainé mon cœur au tien
De notre amour, je dessine le chemin
Tu es ma moitié ma raison de vivre
De ta peau, de son odeur je suis ivre

J'ai tissé un labyrinthe sur tes reins
Tu as trouvé seul le chemin
Au milieu de l'extase tu as retrouvé
Mes lèvres sur les tiennes posées

Je ne compte plus nos étreintes
Je ne chante plus de complainte
Je te dédie chaque jour qui se lève
Je te vois dans chacun de mes rêves

Pour toi, j'ai déposé des pétales de roses
Sur la route de notre idylle
Je ne suis jamais morose
Lorsque mon navire accoste à ton île

Tu es celui qui ne quitte mes pensées
Sur ton épaule, je peux me reposé
Tu es ma source, mon eau
Qui me soigne de tous les maux

Corsii



 
 

Jeudi 12 février 2009 à 15:21

Si jeune et pourtant déjà si vieux
Le temps file à toute allure
Plus le temps de se dire heureux
Car aujourd'hui rien ne dure

Les gens passent sans se regarder
Marcher vite, mot d'ordre de la mobilité
Prendre le train, ne pas s'arrêter
Prendre le temps de vivre, futilité

Comment construire sa vie
Dans un monde hostile ?
Il bâtissait de ses mains sa ville
Pas à pas, dessinait les grandes lignes
Il n'interprétait pas les signes
Voulait juste remplir ses envies

Mais ils courent à leur perte
La Terre qui si lentement
Par son rythme lancinant
Brandit le signal d'alerte

A trop user les piliers
Notre modèle finit par s'effondrer
Il faut apprendre à se connaître
Oser, qu'enfin on s'arrête

Comment construire sa vie
Dans un monde hostile ?
Il bâtissait de ses mains sa ville
Pas à pas, dessinait les grandes lignes
Il n'interprétait pas les signes
Voulait juste remplir ses envies

Il fallait prendre les outils en mains
Se poser, observer la nature
Écouter les pas, les murmures
Ce que nous conte le destin

Ne plus sombrer dans les abîmes
Prendre le temps d'apprécier
Tous les fruits du vergé
Et la chance qui nous arrive

Comment construire sa vie
Dans un monde hostile ?
Il bâtissait de ses mains sa ville
Pas à pas, dessinait les grandes lignes
Il n'interprétait pas les signes
Voulait juste remplir ses envies

Corsii

Jeudi 12 février 2009 à 15:20

Je ne croyais pas en l'amour
Je l'espérais sans le voir
Celui qui doit durer toujours
Celui en qui on fonde tout espoir

Je traversais la vie sans savoir
Tous ces couples qui s'exhibent
Fermer les yeux pour ne pas les voir
Fuir le plus loin possible

Puis ma vie a croisé ta route
J'ai heurté la voie du bonheur
Avec toi, il n'y a plus de doute
J'efface tous mes malheurs

Grâce à toi je ne compte plus
Chaque seconde à tes cotés
Est pour moi bien plus que l'éternité
C'est toi qui m’as trouvé
Peut être même ensorcelé
Je suis à tes pieds dépourvu

Chaque instant loin de toi
Est pire qu'une déchirure
Devant toi, j'ai déposé l'armure
Celle qui me protégeait du désarroi

Tu m'as fait ouvrir les yeux
Me faire découvrir d'autres cieux
Je vis grâce à toi aujourd'hui
Tu fais partie de ma vie

Alors ne retire pas tes mains
Sans toi, je ne peux avancer
Être ensemble était notre destin
Ne tente rien pour nous éloigner

Je n'ai jamais connu un tel bonheur
Je me sens bien qu'avec toi
Je ne compte plus les heures
Je t'en prie, ne t'en vas pas...

Corsii


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