L'Art Des Mots

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Vendredi 25 juin 2010 à 8:54

Les yeux dans les yeux
Les lèvres pincées
Il était amoureux
Et avait la gorge nouée

Je le regardais sans rien dire
Une larme coulant sur ma joue
Je cherchais la force de tenir
Pour ne pas tomber à genoux

Il fallait prendre une décision
Ecouter son cœur ou sa raison
J'aurai brisé un cœur de toute façon
Difficile de regarder l’horizon

J’ai brisé mon premier cœur
Cette chose si fragile
Faite de sentiments et d’honneur
Préservée au cœur de l’idylle

Les larmes tombaient à mes pieds
Et se mêlaient aux éclats de cœur
Je me suis penché pour les ramasser
Mais je ne voulais pas faire l’erreur

J’ai cherché ce que je pourrais dire
Mais de ma bouche, le silence est sorti
Je ne voulais pas te faire souffrir
Même si c’est toi qui es parti

Il fallait prendre une décision
Ecouter son cœur ou sa raison
J'aurai brisé un cœur de toute façon
Difficile de regarder l’horizon

J’ai brisé mon premier cœur
Cette chose si fragile
Faite de sentiments et d’honneur
Préservée au cœur de l’idylle

J’ai brisé mon premier cœur
Qu’on me reprenne à faire l’erreur
Et je mourrais dans l’heure
Car il est dur d’imposer le malheur

J’ai brisé mon premier cœur
Racheter son âme et sa valeur

Corsii


Jeudi 10 juin 2010 à 10:47

Des larmes au coin des yeux
Déposent sur le sol quelques adieux
Elles dessinent des ombres tachetées
Qu'on aurait aléatoirement jetées

Le regard vide et les poings serrés
Simple instant de nervosité
Le désarroi a jeté son dévolu
Sur une âme déjà perdue

Un bras tendu dans le vide
Pour retenir la bride
Mais le lien est cassé
Il ne reste que le passé

Tant de mots seraient inutiles
Seuls les actes s'en sortent
Mots et poussières comme des tuiles
Qu'au loin le vent emporte

Corsii

Vendredi 4 juin 2010 à 12:09

Ce matin je me suis réveillé
Des étoiles plein les yeux
Je ne pouvais encore rêver
J'étais simplement heureux

J'ai ouvert les volets
Et contemplé les cieux
Un sourire, sur mes lèvres, posé
Sur un immense ciel bleu

Il y avait dans l'air frais
Un parfum enivrant et délicieux
Celui qui vient chatouiller
Les sens des gens audacieux

Par la fenêtre, je me suis penché
Sur le destin un peu brumeux
De mes enfants effrayés
Par un futur orageux

Par un geste paternel, j'ai rassuré
Les larmes de jeunes capricieux
Ouvert la porte à la destinée
A l'élan des ambitieux

Ce matin je me suis réveillé
Des étoiles plein les yeux
Je ne pouvais encore rêver
J'étais simplement heureux

J'ai lentement caressé
D'un doigt l'espoir précieux
D'un avenir éclairé
Et d'un soleil radieux

Ta main tendue vers le passé
Rejoignant la mienne au milieu
Revenir aux moments enlacés
Espérant ce rêve délicieux

Si on pouvait tout recommencer
Le résultat serait-il mieux
Peut-on avancer sans se tromper
Et faire fuir les adieux

Ce matin je me suis réveillé
Encore tout malheureux
Car je n'ai fait que rêver
Et ces bonheurs sont peu nombreux

Corsii


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