L'Art Des Mots

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Samedi 15 novembre 2014 à 12:52

Ce matin je me suis levé tôt
J'ai mis les petits plats dans les grands
Revêtu mon plus beau tablier
Je crois même que c'est le tien

J'ai cassé des oeufs, pétris la pâte
J'ai mis mon sourire dans ma cuisine
J'ai laissé les odeurs envahirent l'appartement
J'ai fait une belle décoration

Il y avait des guirlandes, des confettis,
Des lumières et une dose de bonne humeur
J'ai allumé les lumières, disposé les bougies
Et j'ai attendu que tu rentres

J'avais mis le cadeau sur la table
Un bel écrin pour pas que tu devines
Un enrobage de crème comme tu les aimais
Il y avait pourtant ce silence

J'étais impatient, je me rongeais les ongles
Je trépignais, je ne pouvais contenir mon excitation
A la simple idée que ces intentions allaient te ravir
Mais tu ne viendras pas...

Pour la deuxième année consécutive
Je vais devoir tout remballer
Eteindre moi-même les bougies presque terminées
Décrocher les décorations

Sécher mes larmes, cacher le drame
Et prier pour ton âme
La vie est faite de cycles
Aujourd'hui, un nouveau se termine

C'est un triste et froid anniversaire
Et j'aimerai que tu me sers
Aussi fort que fut notre amour
Pour croire en de plus beaux jours


Corsii

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Samedi 15 novembre 2014 à 12:36

C'est un ciel plein d'étoiles qui illumine mon cœur

C'est une fumée éphémère qui ampli mon esprit

C'est une douleur lancinante qui anime mon corps

C'est ton souvenir qui envahit mes larmes


Et j'aimerai te revoir, juste un instant

Mourir dans tes bras pour la beauté du geste

Faire revivre ces instants pour qu'ils me restent

Laisse moi encore t'aimer tendrement


C'est un ciel plein d'étoiles sur la voute céleste

Où je t'aperçois perché sur la Lune

Je distingue un simple geste

Une caresse, serait-ce un courant d'air


Je t'ai donné mon cœur et il pleure

Ce silence si fort, si vide, si intense,

Cette absence si lourde, si envahissante,

Et si tout s'arrêtait maintenant


C'est un ciel plein d'étoiles qui me quittent

Et un nouveau jour commence

Et tu n'es pas là, tu restes muet

Et la vie n’attend pas, elle me presse.


Corsii


 
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