L'Art Des Mots

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Mercredi 2 octobre 2019 à 14:32

 Il est tard et je ne peux m'empêcher

Encore un verre de whisky

Je crois que je vais rentrer

Je ne peux rester ici

 

Sur le chemin de la maison

Je rêve que tu me tiens la main

Je rêve profondément sans raison

Je rêve sagement jusqu'au matin

 

Si tu savais combien j'ai pleuré

Si tu savais combien je m'en suis voulu

Le bonheur que j'ai, si tu savais

Comme j'ai honte de ces années révolues

 

Je ne peux m'empêcher de fixer ces portes

Difficile de résister aux errances de l'esprit

J'ai parfois si hâte que tu sortes

Ces images de souvenirs dissimulées ici

 

Je parais si fort à leurs yeux

Si seulement ils savaient qui je suis

Qu'être blessé c'est être en vie

J'aimerai leur faire l'aveu

 

Si tu savais combien j'ai pleuré

Si tu savais combien je m'en suis voulu

Le bonheur que j'ai, si tu savais

Comme j'ai honte de ces années révolues

 

Corsii


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Vendredi 20 septembre 2019 à 18:58

 J’ai enfin compris
Je suis une âme torturée
Je dois l’accepter 
Pour pouvoir être en vie

Le mal-être enferme
Il vous ronge et vous transforme
Cette cicatrice indélébile
Qui finalement nous annihile

Je suis retombé sur de vieux sons
Où j’ai reconnu cet autre que je fuis
Celui qui est triste sans raison
Celui qui reste seul pour tuer l’ennui

J’ai beaucoup pleuré 
Pensant laver les douleurs
Mais ça ne m’a rien apporté
Le fardeau c’est mon malheur

Rien ne pourra remplacer
Tout ce que j’ai perdu
Mais il faut pouvoir accepter
Profiter du temps qui nous est dû

Je suis retombé sur de vieux sons
Où j’ai reconnu cet autre que je fuis
Celui qui est triste sans raison
Celui qui reste seul pour tuer l’ennui

Mais j’ai finalement compris
J’ai regardé dans vos yeux
J’y ai trouvé des amis
Qui admettent que je fais de mon mieux

C’est par là que passera mon salut
Une forme de rédemption
Si j’admets avec raison
Que seul, nous sommes nus


Corsii

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Vendredi 20 septembre 2019 à 18:33

 Je ne veux pas être seul ce soir
Je sens que la fête sera fatale
Je dois occuper mon esprit noir
Je ne veux pas penser à mal

Mais regarde ce que tu me fais faire
J’avance et construit une vie idéale
Sans toi, j’ai besoin de me défaire
La culpabilité me pèse, viscérale...

La vie nous pousse à aller de l’avant
Mais le temps passe et tout dérape
Il y a des jours dorénavant
Les pensées restent et s’échappent

C’est si facile à dire
Mais je n’ai pas toujours le courage
C’est si facile d’écrire
Pour évacuer ma rage

Parfois je pleure pour ne pas crier
Parfois j’ouvre la bouche
Le silence s’échappe, je me couche
La vie me fait vaciller

Mais regarde ce que tu me fais faire
J’avance et construit une vie idéale
Sans toi, j’ai besoin de me défaire
La culpabilité me pèse, viscérale...

J’ai appris à dormir sans toi
J’ai appris à souffrir de ça 
Mais je ne vais pas bien
Et prétendre le contraire est mon quotidien

Un jour je tomberai de nouveau
C’est ma seule constance
Car à l’extérieur, rien n’est beau
C’est ma seule évidence

Un jour quelqu’un me sauvera
C’est mon seul espoir
Car tu n’es plus là pour moi
C’est ma triste histoire

Mais regarde ce que tu me fais faire
J’avance et construit une vie idéale
Sans toi, j’ai besoin de me défaire
La culpabilité me pèse, viscérale...

Un jour je le dirais
Que tout ça c’est ma faute
Mais personne ne pourra pardonner
Le nombre de fausses notes

Mais regarde ce que tu me fais faire
Je continue à rire, vivre et exister
Mais regarde ce que tu me fais faire
Je veux me libérer
Alors je ferme les yeux
Le sol se dérobe et je tombe au milieu
Tends les bras ...
Tends les bras s’il te plaît

Mais regarde ce que tu me fais faire
J’avance et construit une vie idéale
Sans toi, j’ai besoin de me défaire
La culpabilité me pèse, viscérale...


Corsii



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Mardi 3 avril 2018 à 12:18

J'ai manqué un appel
Comme un souffle au coeur
L'éclair dans le ciel
A frappé le sol en vainqueur

J'ai senti un frisson me parcourir
Quand il sonna midi
La nature s'arrêta de fleurir
L'automne commence aujourd'hui

Mais tu es parti
J'ai manqué un adieu
Mon coeur est meurtri
Là-haut avec tes aïeux

Je me souviens il pleuvait
J'ai gardé espoir jusqu'à mon arrivée
Même l'ambulance que je croisais
Mais tous ici pleuraient

J'ai vu le sol se dérober
Et je continue de tomber
J'ai voulu crier toute ma peine
Seul le silence est sorti de mes veines

Mais tu es parti
J'ai manqué un adieu
Mon coeur est meurtri
Là-haut avec tes aïeux

Sans même adieu
Dans les cris et la souffrance
Je vous abandonne
Ma famille, mon amour en ce lieu

A tous ceux qui me protégeaient
Je veille sur vous maintenant
Je vous aimerais pour l'éternité
Vous avez été si bienveillants

Mais je suis parti
J'ai manqué un adieu
Vos âmes ont chéries
Là-haut je veillerais sur eux

Vos baisers doux déchirent l'enfer
L'éternité ne semble assez
Pour vous dire tout ce que je sais
De ce vous vivez sur Terre

Je n'ai aucun regret
Vous m'avez tous aimés
Bien plus que je le méritais
J'ai été heureux à vos cotés

Mais je suis parti
J'ai manqué un adieu
Vos âmes ont chéries
Là-haut je veillerais sur eux

Mais dites-moi pourquoi lui ?
Pourquoi tous les autres ?
Mais tu es parti...
Oui, je suis parti.

Corsii


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Samedi 27 février 2016 à 13:53

J'ai tout fait,
Tout dit,
Tout vu
Tout vécu

Je n'ai besoin
De rien
Ni de personne
Ni d'espoir

Je veux juste m'arrêter là
L'espace d'un instant
Et regarder le monde
T'arrêterais-tu avec moi ?

Je ne sais plus qui je suis
Où je vais
Ni d'où je viens
Ni ce que je veux

Je ne sais plus ce que je ressens
Ces mots ont les dit trop souvent
Reste juste un instant
Arrête toi et écoute, ce silence

Je veux juste m'arrêter là
L'espace d'un instant
Et regarder le monde
T'arrêterais-tu avec moi ?

Oublier tous ces principes
Tout ce qu'on nous raconte
Découvrir le sens de la vie
Ressentir ces choses si profondes

J'ai besoin de ta grâce
De ta présence,
De ta main sur la mienne
De ton souffle sur ma nuque

Je veux juste m'arrêter là
L'espace d'un instant
Et regarder le monde
T'arrêterais-tu avec moi ?

Voilà tout ce que je suis
Nu et désarmé,
Tout ce que j'ai toujours été
Est là dans le parfait bleu de tes yeux

Et c'est là que je demeure
Je ne sais ni pourquoi
Ni comment j'y suis arrivé
Mais je m'y sens comme à la maison

Je veux juste m'arrêter là
T'arrêterais-tu avec moi ?
L'espace d'un instant
Pour regarder le monde
Juste toi et moi

Corsii

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