Depuis longtemps j'avance dans le noir, parfois une éclaircie perce l'épaisse nuée pour éclairer l'horrible personnage que je suis.
Comment est-il possible de donner naissance à un cœur aussi noir ?
Comment confier un amour à ce rouleau compresseur de sentiment ?
Fidèle amie depuis toujours, ma carapace m'accompagne bon grès mal grès. Pour affronter les tempêtes passées qui ressurgissent et les ouragans futurs qui progressent sans cesse vers mon cœur en détresse.
De quoi un cœur est-il fait ? De bon, de mauvais…
Il est évident que le mien n'a pas une balance équilibrée.
Pourquoi faut-il que je faute, toujours, tout le temps, que je réduise mes relations à néant ?
Il est peut être temps de me retirer, de ce monde d'amour, d'amitié et dans un coin sombre rester.
Simplement regarder, ce que les autres peuvent partager. Et simplement constater, cette vie à laquelle jamais je ne goûterais.
La flamme s'éteint doucement sur mon cœur.
Ma vie s'efface, mes souvenirs passent, mon futur trépasse je ne sens plus que la douleur des lames et le cri de mon âme qui lentement me quitte.
Dieu la rappelle, ou peut être est-ce Lucifer, peu importe là où je vais, je ne suis ni bon ni mauvais, je suis simplement vidé de toute pensée.
Puisque ma vie maintenant vient de s'achever.
Corsii
Comment est-il possible de donner naissance à un cœur aussi noir ?
Comment confier un amour à ce rouleau compresseur de sentiment ?
Fidèle amie depuis toujours, ma carapace m'accompagne bon grès mal grès. Pour affronter les tempêtes passées qui ressurgissent et les ouragans futurs qui progressent sans cesse vers mon cœur en détresse.
De quoi un cœur est-il fait ? De bon, de mauvais…
Il est évident que le mien n'a pas une balance équilibrée.
Pourquoi faut-il que je faute, toujours, tout le temps, que je réduise mes relations à néant ?
Il est peut être temps de me retirer, de ce monde d'amour, d'amitié et dans un coin sombre rester.
Simplement regarder, ce que les autres peuvent partager. Et simplement constater, cette vie à laquelle jamais je ne goûterais.
La flamme s'éteint doucement sur mon cœur.
Ma vie s'efface, mes souvenirs passent, mon futur trépasse je ne sens plus que la douleur des lames et le cri de mon âme qui lentement me quitte.
Dieu la rappelle, ou peut être est-ce Lucifer, peu importe là où je vais, je ne suis ni bon ni mauvais, je suis simplement vidé de toute pensée.
Puisque ma vie maintenant vient de s'achever.
Corsii